Le collectif mène une pratique qui met en interaction l’art plastique et la philosophie. Cette pratique se déroule comme si l’art était un virus qui contamine la linéarité du discours philosophique en l’ouvrant vers son alterité. En même temps, la philosophie contamine l’art avec sa poétique particulière. Ainsi, Virosophie réalise des actions plastiques dans lesquelles le discours et les matériaux dialoguent et donnent lieu à des sculptures éphémères qui sont exécutées dans le temps. Le collectif concentre sa recherche autour d’une thématique spécifique pendant une période déterminée. Aujourd’hui, Virosophie travaille la thématique de la subversion du dispositif documentaire. Les membres du collectif se sont rencontrés pour la première fois lors d’une collaboration pour le projet Medusa (Bogotá 2000-2002), un projet qui visait à mettre en place un réseau alternatif d’expositions à partir de la pratique artistique, notamment l’installation et la performance. A la suite de cela, les membres du collectif ont approfondi individuellement leur parcours et se sont installés à Paris en 2008 pour travailler à nouveau ensemble.

Collectif Virosophie